Re Bonjour,
Suite à mon premier article de ce matin sur le CAC 40 dans lequel je donne les potentiels de la vague de baisse CT selon mon modèle : Comme anticipé une vague de baisse CT est en cours depuis le 15/01. En voici les potentiels donnés par mon modèle. Une figure en double top est en formation. Je vous donne aussi son objectif je souhaite aborder de manière détaillé le sujet des taux de change (et bien entendu, vous vous en douterez, sous un angle un peu différent tout en apportant un éclairage biken différent de ce que les journaux / médias rapportent, analysent quant ils ne l'ignorent tout simplement pas)
En effet, on aura remarquer que la baisse d'hier s'est faite sur des craintes sur les émergents d'amériques du sud ... avec des baisses des monnaies argentines notamment.
A noter cependant que la baisse du peso argentin n'est pas nouvelle, elle a perdu 30 % contre l'Euro depuis janvier 2013 et 50 % depuis janvier 2008 ... et que ce qui s'est passé pour ce pays n'est pas unique ... c'est à peu près le même évolution pour le bolivar vénézuelien ... quant à la monnaie d'afrique du sud, russie et Inde, il y a eu une baisse de 15 % depuis janvier 2013 et 25-30 % depuis janvier 2008. En dehors de ces exemples, la tendance était à une valorisation des monnaies émergentes vs l'Euro et le Dollars ... et depuis 1 an cette tendance c'est inversée, sauf pour la Chine ou la tendance c'est pour l'instant stabilisée.
C'est donc un phénomène global ... de dévaluation ératique qui s'opère, soit souhaitée (comme pour le bolivar) soit imposée par les flux monétaires au gré des QE et autres baisses de taux et des réserves de changes que ces pays possèdent ou pas pour contrer, via action de leurs banques centrale, une tendance qui ne leur conviendrait pas. Rien de neuf donc sous le soleil pour ce qui est de ses variations hératique des monnaies, c'est un phénomène qui désormais est vieux de près de 6 ans .. la seule chose qui change c'est que depuis 1 an la tendance est passé d'une valorisation moyenne des monnaies d'émergents vers une dévalorisation moyenne ce qui a des impacts sur les comptes des entreprises.
En réalité, depuis déjà deux trimestres, il est intéressant de noter que les entreprises commencent à invoquer de plus en plus les problèmes de taux comme raison de leurs performances (chiffre d'affaire et revenus) moins bonnes que prévues, cf Technip, Mac donald, Procter et Gamble etc ... cela est d'autant plus marqué que les résultats des entreprises stagnent ou baissent ... lorsque la tendance était bonne, ces phénomènes pouvaient encore être masqué jusqu'au résultats du 2Q2013 ... depuis c'est plus dur ...
De là à penser aussi que les résultats positifs des années passées étaient largement favorisés grace à des tendances de taux de change favorables ... il n'y a qu'un pas que je franchi allégrement ... maintenant que la tendance ce retourne, il est à prévoir que cette tendance de changes moins favorables va précipiter la baisse dramatique des résultats d'entreprises des grands indices occidentaux ...
On comprend mieux pourquoi l'indice vedette de Shanghai a perdu 43 % ces dernières années ... alors que le yuan chinois s'appréciat de 27 % depuis janvier 2008. De là a aller acheter des actions chinoises .. je n'irai pas jusque là ... lorsque la bulle de la dette risque d'exploser : La dette en Chine : une bulle gigantesque prête à exploser en vol. et que la croissance chinoise est prévue de s'écrouler : La croissance en Chine va s'écrouler.
C'est donc un phénomène à suivre et qui devrait toucher tous les indices occidentaux par une révision en forte baisse de toutes les prévisions de bénéfices ... la dégringolade pourrait être dantesque ... à moins que la FED arrête son tappering (baisse du QE3) et relance la hausse du QE3 ... et que la BCE ne se mette elle aussi à faire du QE .. Comme vous le savez depuis Septembre 2013 j'annonce que la FED va remonter son QE 3 ...cela irait donc dans le sens de la poursuite de la folle course en avant ... mais les banques centrales en ont elle encore les moyen ... alors que Bernanke a avoué récemment que la crise était loin d'être terminée et que notamment les chiffres du chomage restaient inquiétants :
Mais "en dépit des progrès, la reprise demeure de toute évidence incomplète", a estimé M. Bernanke. "À 7%, le taux de chômage reste élevé", a-t-il ajouté, pointant le grand nombre de chômeurs de longue durée et la réduction de la participation à la force de travail qui indique que des travailleurs potentiels renoncent à chercher un emploi.
Ce qui est une jolie parapharse de la réalité qui est qu'un nombre massif de chomeurs sont sortis des stats ... car il sont découragés de chercher un travail tellement il n'y en a pas beaucoup et très peu d'intéressant dans ceux qui sont offerts dans cette soit disant période de croissance depuis 2010.
Ajout le 26/01 au soir : je me rends compte qu'il manque la Turquie dans mon analyse : - 23 % depuis 1 an. - 43 % depuis janvier 2008 ... c'est donc un autre émergent important qu'il faut ajouter à l'Argentine, Vénézuela, Inde, Russie et Afrique dui sud, pays qui ont tous connus des dévaluations massives par rapport à lEuro depuis 2008 et plus particulièrement depuis 1 an.
Bonne journée,
Bréhat