immobilier - Le blog de Bréhat
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9 avril 2020 4 09 /04 /avril /2020 04:04

Bonsoir,

Pour faire suite à mon billet sur mes prévisions pour le marché de l'immobilier en France, le comportement de l'action Unibail Rodamco donne une très belle illustration de la robustesse de l'immobilier dans l'esprit des marchés.

Bien entendu Unibail est investi en immobilier de bureaux et commercial qui vont être impacté par l'absence d'activité totale et prolongé des surfaces commerciales mais aussi de certains bureaux, et il n'est pas évident qu'avec le chômage et les faillites de petits commerces ou réduction de voilures de chaines, il n'y ait pas de retour à la normale comme l'espère les commentateurs du monde de l'immobilier résidentiels.

Il n'en reste pas moins que la chute de son cours de 140 Euros (plus haut de 2020 avant la crise du Coronavirus) à 45 Euros le 03 avril soit une baisse de 68 % est très très importante et marque la défiance des marchés envers ce secteur de l'immobilier commercial :

Ditto dans les EPAHD (pour une raison aussi lié à la catastrophique gestion de la santé de nos ainés dans le cadre de cette crise. Honte à notre gouvernement) : 

Pour Orpéa la pépite de ce que certains appelaient l'or gris ...  une chute de 128 Euros à 72 Euros  le 17 mars .. soit 49 % de baisse en chute libre ...d'une violence inouïe ! Je me demande bien qui va vouloir investir prochainement dans des EPAHD, et qui va vouloir mettre ses parents dans ces structures dans les mois qui arrivent après ce qui vient de se passer. Il risque donc d'y avoir des problèmes de chute de trésorerie pour les établissements comme Orpéa et de chute de la valeur des biens pour les investisseurs.

En ce qui concerne l'immobilier résidentiel neuf, on peut noter que des chutes tout aussi vertigineuses et brusques, par exemple :

  • Icade est passé de 104.5 Euros à 65 Euros le 18 mars, soit 38 % de baisse,
  • Klépierre est passé de 35 Euros à 14.5 Euros le 17 mars, soit  59 % de baisse.

Effectivement les temps vont être durs pour les promoteurs de résidentiel neuf .. les primo accédants vont un peu disparaitre (voir mon précédent billet sur l'immobilier), les chantiers ne sont pas faciles à gérer en période de pandémie. On peut donc s"attendre à des promotions sur les stocks qui n'avaient pas été vendus avant la crise, ce qui en cascade va plomber les prix de l'ancien.

Donc des chutes brusques et vertigineuses de 38 à 68 % en moins d'un mois on été observé sur le secteur en bourse. Evidemment comme pour les banques aucun commentateur du secteur de l'immobilier ne mentionne les comportements de tels acteurs du secteur .. une preuve que leurs commentaires ne méritent pas un grand intérêt de la part des investisseurs que vous êtes.

Je reste donc sur mes recomendations immobilières faites dans mon précédent billet sur le sujet.

Bonne fin de semaine à toutes et tous.

Bréhat

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30 mars 2020 1 30 /03 /mars /2020 02:17

Bonjour, 

A la fin de mon billet sur le CAC et la crise sanitaire et économique actuelle, j'explique que les taux des obligations d'état européens montent actuellement sur l'effet du rélâchement des déficits budgétaires (les contraintes de Maastricht : 3% de déficit max, ont été mises de côté par l'UE) et des politique de relance budgétaire et projets de verser des revenus universels aux ménages ... 

Evidement toute hausse des taux des emprunts immobiliers auraient pour conséquence de diminuer le pouvoir d'achat immobilier des ménages et notamment des si importants primo accédants et une contagion est donc à craindre mais je vais lister l'ensemble des éléments qui me font penser que la crise économique que je décris comme débutant dans mon précédent billet du jour et que je vois être une dépression du démarrant sur les mêmes bases que celle de 1929 - 1932 :

  • En décembre 2019, la BCE, en son comité de stabilité financière ,a demandé aux banques françaises (mais aussi à celles d'autres pays) de resserrer leurs conditions d'octroi de prêts immobiliers, notamment en limitant à 25 ans la durée et les ratios échéances vs revenus à 33%
  •  La crise économique se transformant en crise financière devrait restreindre le volume de prêt et la dureté des conditions d'attribution devrait s'accroitre.
  • La crise économique va engendrer une hausse du chômage et une propension au pessimisme notamment chez les primo accédants qui vont plutôt thésauriser  leur épargne que de l'investir dans la pierre. 
  • Du fait de la crise économique, décision du gvt,  les locataires de bureaux, commerces, mais aussi logements vont pouvoirs repousser le paiement de leurs loyers à des jours meilleurs ... que se passera t'il si il n'y a pas de jours meilleurs, les bailleurs vont devoir encaisser de lourdes pertes.
  • Le premier ministre a déclaré samedi 28 mars que la trêve hivernale allait être prolongée de 2 mois jusque fin mai ... donc les mauvais payeurs vont pouvoirs rester au chaud deux mois de plus ce qui est autant de revenus en moins pour les propriétaires fonciers. 
  • Du fait du confinement, les ventes immobilières sont totalement à l'arrêt ... perte d'activité et de revenus énorme pour les agences immobilières (mais aussi pour les offices de notaires) ... lorsque le confinement va s'arrêter les agents immobiliers vont avoir tellement faim qu'ils devraient pousser, bien aidés par l'ambiance qu'il y aura alors sur le marché, les vendeurs à pas être trop gourmands... on voit déjà des articles de grands réseaux parler de 5 % de baisse sur les métropoles et 10 % de baisse ailleurs (en France) .... c'est vous dire déjà l"état d'esprit  et puis je sais pas moi je verrai plutôt l'inverse car la bulle existe surtout en IDF (notamment Paris et petite couronne) , Lyon (la bulle est encore plus importante qu'a Paris, ce n'est pas qu'une question de prix au m2 mais de prix vs pouvoir d'achat local)  et Bordeaux. Les prix hors des métropoles ont été beaucoup , beaucoup plus sage . Cela ne veut pas dire qu'ils ne baisseront pas eux aussi https://www.lesechos.fr/patrimoine/immobilier/immobilier-la-grande-inconnue-du-coronavirus-1189933
  • Du fait de la baisse des transactions les prix vont être tirés vers le bas également  ... car le pouvoir d'achat immobilier va baisser en moyenne, le moral des français va baisser également, même si certains comptent sur l'effet pierre valeur refuge cela ne suffit pas, les loyers devraient baisser (cela peut se produire dans une dépression) car les revenus et chômage va augmenter donc les propriétaires vont accorder des baisses pour attirer les meilleurs profils qui auront plus le choix  et sinon s'adapter aux nouvelles finances des français accablés par la crise (pour ceux qui rechercheront un logement au lieu de solutions moins couteuses, d aller habiter chez les parents, grands parents ou en colocation alors qu'ils ne le faisaient pas avant crise).
  • Les souhaits de vente seront probablement plus nombreux que les souhaits d'achat ... car les propriétaires bailleurs voudront à priori se débarrasser de leurs biens ou d'une partie ... pour encaisser des plus values avant que les prix baissent plus, avoir du liquide pour faire face çà leur propres difficultés ... la baisse des rendements avec baisse des loyers et peut être aussi l'augmentation des impayés et toujours plus de charges et impôts .... (IFI et taxe foncière qui pourraient monter pour compenser la baisse des revenus du à la baisse des transactions en volume et prix)
  • La baisse des transactions en volume et prix va diminuer les frais de notaires et donc les revenus de l'état, des régions ... qui en cascadent vont essayer de se récupérer en augmentant les taxes foncières et IFI ... 
  • Il est possible que des étrangers vendent leur pied à terre en France du fait de l'impossibilité de venir en France et la crainte que cela ne se reproduise à l'avenir. Cela devrait toutefois rester marginal.
  • Il est possible que la crainte de nouvelles épidémies à l'avenir fassent baisser des logements plus que d'autres en fonctions de leur qualité intrinsèques (est ce que l'on voudrait ou pas être confiné dans cet appartement ou cette maison ?) et même la crainte d'emménager dans certains logements dans lesquels les habitants précédents auraient été contaminés au coronavirus ... cela relèverait plus de peurs irrationnelles mais cela influence parfois des achats.
  • Suite à la crise de Coronavirus et la forte mortalité dans les EPAHD les investissement dans ces maisons devraient perdre de la valeur ... de nombreux résidents décédés ... qui ne devraient pas être remplacés vite (qui voudra y mettre ses parents dans un proche avenir et en tout cas tant que la menace d'une deuxième vague n'est pas écartée) donc pertes de revenus et potentiellement augmentation des charges (pour investir dans tout ce qui aura été identifié comme manquant lors de cette crise, notamment plus de personnel, matériel) pour les propriétaires dont certains vont vouloir se débarrasser même à prix bradés ... Dire que j'ai été proche de me laisser tenter à faire un achat dans ce domaine à l'automne dernier pour réduire mes impôts ... ma compréhension de la bulle immobilière m'a sauver de faire cet investissement bien m'en a pris.
  • Quelques personnes vont peut être devoir vendre sous la contrainte parce que 1) il devient dur de rembourser les échéances de prêts ... avec moins de revenus et. peut être pas pris les bonnes assurances .... et 2) ils risquent de bientôt être en cash négatif .. le logement vaut moins que le montant du prêt à rembourser,
  • Evidemment si du fait de la crise financière à venir, les banques chavirent cela ne va pas aider les emprunteurs ... quelques banques pourraient être nationalisées ... je ne sais pas si cela sera bénéfiques aux emprunteurs ... j'ai pas le sentiment que la banque postale, propriété de l'état faisait  dernièrement les meilleures offres de prêts. 

Au final, il est tout à fait possible que l'on assiste à des chutes spectaculaires sur l'immobilier parisien, petite couronne, Lyon et Bordeaux principalement.

Actuellement dans ces villes les ratios prix (avant frais de notaires) / loyer sont de l'odre de 360-400 (10 600 Euros du m2 en moyenne à Paris au 15 mars 2020) ... lorsque la moyenne historique est de l'ordre de 130-150 loyers ... donc des baisses de 60 % seraient envisageables en théorie (4000 Euros en moyenne à Paris me semble tout à fait envisageable) et cela va aussi dépendre de la bonne tenue des loyers ou pas. Je considère donc qu'une baisse de 50 % sur les niveaux de prix de février 2020 est tout à fait dans le domaine du possible pour les zones géographiques sus mentionnées. On se souviendra qu'en 1998, après 7  années de baisse les prix du m2 dans le marais étaient de 3500 Euros le M2 (5000 Euros de nos Euros d'aujourd'hui).... (donc probablement 2500 Euros en moyenne pour Paris) et qu'après 7 années de baisse il y avait peu d'acheteur car tout le monde se demandait si cela n'allait pas descendre plus bas . Dans le cadre d'une dépression (on était très loin d'une dépression dans les années 90, il y avait eu une petite récession en 1993-1996) je ne vois pas comment les prix n'iraient pas au moins à ces niveaux là corrigés de l'inflation donc 5000 Euros dans le centre de Paris et 4000 euros en moyenne.

Dans le reste de la France les baisses pourraient être de 25% - 35 % ... 35 % pour les autres métropoles.

Bien entendu cela suppose que l'inflation reste mesurée ce qui devrait être le cas dans le cadre d'une dépression qui pourrait durer 3 ans comme celle de 1929 - 1932... en cas d'hyperinflation (république de Weimar) le prix des actifs immobiliers devraient monte très vite. Il s'agira alors si ce scénario se confirme acheter un peu d'immobilier (mais pas que) pour que ses économies ne se déprécient pas, mais c'est une autre histoire, nous n'en sommes pas tout à fait là. 

Pour l'instant vous allez surtout voir des articles et analyses qui vont dire que à l'arrêt du confinement tout va reprendre comme avant, business as usual, que au contraire la pierre va agir comme valeur refuge .... c'est ce que j'appelle du whishfull thinking !! la méthode Coué ....  cela n'a jamais permis de réaliser une stratégie d'investissement gagnante.

A vous de prendre, sur cette base,  les bonnes décisions pour la gestion de votre patrimoine immobilier (comment êtes vous actuellement endetté, en fonction de votre âge .. avez vous besoins de plus de m2 à l'avenir ou bien de moins, si vous avez de l'immobilier de placement ou que votre résidence principale).

Ceux qui seront liquides ... comme moi je suis locataire de ma résidence principale ... pas de dettes, devraient pouvoir faire des emplettes d'une vie. 

Bon début de 3 ème semaine de confinement à vous,

Bréhat

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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 00:02

Re bonsoir,

Dans cet article du début de semaine de Boursorama, on découvre stupéfaits (pour qui n'est pas lecteur de bear de brehat) que l'immobilier de luxe parisien a vu ses transactions baisser de 7,5 % en 2013 alors que les transactions augmentent partout ailleurs dans les biens de luxe dans le monde. Et que les prix ont baissé de 9,8 % en 2013 ... pas 2 % .... 9,8 % alors que les prix des biens de luxe ont augmenté dans la plupart des autres villes sondées. 

http://www.boursorama.com/actualites/l-immobilier-de-luxe-a-flambe-l-an-dernier-dans-le-monde--sauf-a-paris-828f150a3efaeed60df06f09beb6d671

Alors pourquoi ce chute à Paris ... n'oubliez jamais que les plus riches sont les plus informés ... ce qui n'est pas étranger à ce que j écris aussi depuis longtemps sur mon blog : que ce sont les biens les plus chers qui baisseront le plus en % ... 

Je vous renvoie à un billet plus récent qui annoncait déjà la couleur sur la forte baisse des biens de luxe à Paris en 2013 :  Immobilier : des baisses de prix jusque 17,7 % sur un an autour des champs Elysées.

Pour mon billet sur le CAC de ce soir :  Le cac est dans une vague de hausse CT depuis le 14/04, probablement la 7 eme de la vague de hausse MT initiée le 24/06/14

Bonne nuit,

Bréhat

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1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 21:46

Bonsoir,

Cet article vous donne tous les détails mais en gros comme je l'anticipais du fait de la chute des transactions et de la hausse des dépenses dans les départements, la moitié des départements ont augmenté les frais de notaire pour renflouer les caisses des départements (ou du moins essayer de freiner l hémoragie des déficits)

Dans ces départements il en coutera 0,7 % de plus pour acheter un bien immobilier.

On sait que c'est une erreur ... comme l'augmentation des impots tue les recettes d'impots ... le gouvernement s'en est rendu compte l'an passé ... cette augmentation va enfoncer encore plus les baisses de prix immobilier et les baisse de recettes départemmentales ntale que cela génére.

Paris ne fait pas partie des départements concernés pour l'instant du fait des élections municipales à venir dans cette ville département. pourtant la catastrophe budgétaire que j'évoquais dans un billet dedié l'an passé ... ne permettra pas de miracle. Le nouveau maire n'aura pas d'autre choix ... que d'augmenter les impots locaux massivement ... mais il vaut mieux parler de la circulation routière dans Paris ... que de ce qui va toucher les parisiens au porte monnaie et les propriétaires bailleurs tout autant ... 

 

http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0203345615130-66-departements-francais-augmentent-les-frais-de-notaires-a-partir-de-samedi-653779.php


Bon dimanche Bref ... l'anticipation d'une baisse massive des prix immobiliers suis son cours. 

Bréhat

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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 15:11

Bonjour,

Nombreux sont ceux, notamment parmi les acteurs du secteur immobilier : promoteurs, conseiller defiscalistes (Placements Robiens, Duflots, etc), agences immobilières (qui y trouvent aussi leur compte), mairies (qui recherchent toujours plus de rentrées d'impots locaux et leur part des frais de mutations), notaires (qui touchent plus lorsque les transactions sont plus importantes en valeurs), à vouloir faire croire et à croire qu'il y a pénurie de logements en France et que du fait de cette pénurie, les prix immobiliers sont ammenés à ne pas arreter de croitre ... tels des arbres qui voudraient atteindre le ciel et qu'il ne faille cesser de construire construire partout à n'importe quel moyen.

Or cela est une pure fable et je vais ici la mettre en pièce grâce à des informations produites par l'Insee :

1. Tout d'abord une comparaison entre les créations de logements et l'accroissement du nombre de ménages en France : 

 

Construction de logements et accroissement  du nombre de ménages     

 

Courbes logements France Nov 2013   

 

 Source : CGEDDd’après CGDD/SOeS et INSEE.  Cf. La demande potentielle de logements à l’horizon 2030 : une estimation par la croissance attendue du nombre des ménages », Alain Jacquot, SOeS, août 2012.

On remarque que depuis 1950 l'accroissement a et reste toujours inférieur au nombre de logements construits, sauf en une occasion : debut 2000 et cela n'a été bref et que très peu marqué (durée 2 ans pour un déficit de 30 000 logement/an).

On remarque que jusqu'en 1980, le nombre de logement construits a été en très large excès par rapport à l'accroissement des ménages. En effet cet accroissement était probablement nécessaire pour remplacer les logements détruits pendant la deuxième guerre mondiale et probablement aussi le retour en France d'anciens expatriés exilés dans les colonies. Toutefois il semble qu'il a été très supérieurs aux besoins réels générés par l'accroissement des ménages, il faut aussi admettre que le besoin en logement n'est pas uniquement lié à l'accroissement des ménages. Un logements pouvant loger plusieurs ménages (parents, grands parents vivants sous le même toit mais aussi enfants travaillants mariés ou pas qui restent vivre chez leurs parents pour raisons économiques)

On remarque qu'à la fin des années 1980, il y a eu près de 100 000 logement de plus de construits que d'accroissement du nombre des ménages et que cela a duré pendant près de 5 ans ... s'est suivie entre 1991 et 1998 une chute des prix de l'immobilier de 50 % qui n'est probablement pas sans relation avec cette anomalie d'un trop construit ponctuel.

On remarque qu'un nouvel écart entre construction et accroissement des ménages est en cours depuis près de 10 ans .. qui a été partiellement réduit lors du début de la crise financière en 2009 et qui a repris depuis. Cet écart a en partie était réalisé dans la crise de folie de construction qui avait pris l'Europe (on a vu ce qui s'est passé en Espagne) dans les années 2000 ... sous l'influence de cadeaux fiscaux démesurés et une action du lobby écologique, une frénésie de construction a eu cours en France, très nettement supérieure aux besoins de l'accroissement en population (rappelons que le problème d'amélioration des normes écologiques ne veut pas necessairement dire détruire les logements existant et les remplacer par des constructions neuves). Est ce que les crises de construction aigues ne marquent pas les fins de cycles éconimiques (d'ailleurs ne dit on pas quand la construction va tout va ...ce qui est vrai car cette industrie est consommatrice de beaucoup de main d'oeuvre et de matériaux, pour la plupart locaux et qu'il est donc difficille de délocaliser .. on dit aussi que la construction d'une nouvelle plus haute tour du monde marque souvent la fin d'un cycle économique pour la région concernée .. le cas avec les tours jumelles Petronas de Malaysie  en 1994 pour la crise asiatique ... la tour Burj Dubai en 2008  pour le moyen orient (fin de l'ère du pétrole?) ... peut être pour la tour Shark (plus haute tour d'Europe à Londres en 2012 ... fin de la puissance financière de la City en Europe et dans le monde ?)

Il est probable que cet execs de logements par rapport au besoin qui plus est qui se sont vendus, comme pour la fin des années 1980 au prix les plus haut de l'époque ... ne produise / subisse les même effets. Le retournement de la conjoncture économique va obliger certains ménages à se regrouper sous le même toit ... on voit déjà en Europe que les jeunes qui travailent restent en masse chez leurs parents jusque des âges très avancés.

Il faut également noter que un léger excédent de nouveau logement est nécessaire pour compenser la destruction de logements trop vétustes. 

On sait qu'en général toute destruction est remplacée par au moins un logement et le plus souvent plusieurs (cas en ville de la destruction d'une maison pour construire un immeuble comprenant plusieurs appartements). La perte de logement ne correspondant pas à la perte d'un ménage est donc extrèment réduite ... et doit se limiter le plus souvent aux incendie de grande ampleur ou catastrophe naturelle : éboulement en bord de falaise, zone innondée considérée comme plus habitable (comme en vendée), éboulements massifs, C'est donc un phénonème très anondins qui ne peut pas être utilisé pour expliquer une éventuelle pénurie de logements en France. Le nombre de logement disparaissant au total en France est estimé à entre 30 000 et 50 000 selon les époques (base données depuis 1950). Tout exces de logement au delà de 30 000 - 50 000 va donc mécaniquement grandir le rang des logements vacants ... ou des résidences secondaires ... or en périodes de crise, c'est pas là que le nombre de résidence secondaire croit le plus (nous le verrons au paragraphe 2)

Il semble bien au contraire que c'est à excédent important de logement que nous devons faire face en France et que cet excédent a grandi de manière non négligeable lors des 10 dernières années.

D'ailleurs depuis 1965 (pour éviter de parler de l'immédiat après guerre où effectivement des pénuries localisées existaient ... la baisse de logement devant être mise en parallèle avec la baisse de population due aux nombres de tués par la guerre), malgré cet excédent permanent, les prix immobiliers ont connu des oscillations entre périodes de hausse et de baisse. On a vu que les périodes de baisse pouvaient faire suite à un exces récent de logements.

Dans les prospectives, entre 2030 et 2050 l'accroissement du nombre de ménage en France sera de 120 000 à 250 000. Hors ces 60 dernières années en France nous n'avons jamais su faire moins que 300 000 ... on voit que l'exces de logements à encore de belles années devant soit en France .... 

2. Le nombre de logements vacants

En France, en moyenne, quelques soit les régions et quelques soit les époques il y  a toujours eu près de 10 % environs de logements vacants / nombre de résidences principales en France (le nombre de résidences secondaires est lui à compter en plus, une résidence vacante n'étant donc pas une résidence secondaire, elle peut à tout moment devenir une résidence en vente pour devenir une résidence principale ou bien faire l'objet d'un héritage dans une succession et devenir la résidence principale des héritiers si c'est leur choix).

Une des raisons de cet état de fait s'explique par la constatation irréfutable faite dans le premier paragraphe ... l'exces de construction permanent depuis plus de 60 ans de nouveaux logements par rapport à l'accroissement des ménages.

Voir ici le tableau de l'Insee : http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATFPS05201

Parc de résidences principales, secondaires ou logements vacants en habitat collectif ou individuel en 2012
en milliers, au 1er janvier
  2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
Champ : France métropolitaine.
Sources : Insee et SOeS, estimation annuelle du parc de logements.
Résidences principales 24 421 24 760 25 096 25 420 25 743 26 047 26 353 26 616 26 866 27 155 27 414 27 680
Individuel 13 690 13 896 14 104 14 305 14 501 14 685 14 882 15 057 15 215 15 394 15 557 15 725
Collectif 10 732 10 864 10 992 11 116 11 242 11 361 11 471 11 559 11 652 11 761 11 857 11 955
Logements vacants 1 977 1 954 1 931 1 926 1 920 1 949 2 014 2 104 2 208 2 263 2 309 2 359
Individuel 884 883 881 888 895 917 952 995 1 044 1 067 1 087 1 109
Collectif 1 093 1 071 1 049 1 038 1 026 1 032 1 062 1 109 1 164 1 196 1 222 1 249
Résidences secondaires 2 931 2 946 2 968 2 993 3 023 3 064 3 082 3 099 3 099 3 121 3 138 3 153
Individuel 1 791 1 805 1 822 1 840 1 861 1 887 1 885 1 875 1 853 1 845 1 833 1 819
Collectif 1 140 1 141 1 146 1 153 1 162 1 177 1 197 1 224 1 246 1 277 1 306 1 334
Total 29 329 29 660 29 994 30 339 30 687 31 060 31 449 31 819 32 174 32 539 32 862 33 192
Individuel 16 365 16 584 16 806 17 033 17 257 17 490 17 719 17 927 18 112 18 305 18 477 18 653
Collectif 12 964 13 077 13 188 13 306 13 430 13 570 13 729 13 892 14 062 14 234 14 385 14 539

On notera que le nombre total de logement s'accroit depuis 2002 environ de 1 % à 1,3 % par an mais que cet accroissement se répartit de façon différente entre résidence principale, logement vacants et résidences secondaire.

En période d'Euphorie économique tout d'abord, le nombre de résidence secondaire est > 5 % du total et le nombre de logement vacant baisse.

En période de crise économique ... le nombre de résidence secondaire dans l'accroissement est moindre < 5 % et l'accroissement du nombre de logement vacants est important (jusqu'à représenter 15 % (2012) à 30 % (en 2010) de l'accroissement total du nombre de logement les années de crise) ... ainsi contrairement à ce que les lobbys immobilier disent, malgré les baisses de construction les années de crises, cela suffit plus que nécessaire pour remplir les besoins en nouvelles résidences principales car une partie de l'augmentation de logement finit par nourrir le bataillon des logements vacants (on est d'accord qu'il ne s'agit pas forcément des logements flambant neuf mais qu'il peut s"agir d'une partie des logements laissés pour des logements neufs ... sans qu'ils soient pour autant vetuste, car en général ceux qui bougent dans des logements neufs ont plus de moyens que la moyenne sauf a être éligible au parc immobilier aidé).

On notera enfin que le contingent des logements vacants a augmenté de 20 % depuis 2002 alors que le nombre de résidence principale n'a augmenté que de 13 % dans cette même période ... si l'on reporte cela sur la période 2006-2012, on a respectivement 23 % (+430 000 logements vacants sur la période, cela n'est pas rien) contre 8 % ... soit une augmentation de près du triple des logements vacants vs les résidences principales ... c'est dire si l'accroissement de la construction de nouveaux logements n'étaient plus en corrélation par rapport à l'accroissement des ménages comme identifié dans le paragraphe précédents. 

On voit bien comment le lobby immobilier et des propriétaires essaient de propager une croyance véritablement fausse d'une pénurie de logements en France.

Il convient toutefois de noter que tous les térritoires ne sont pas égaux et que ponctuellement les situations peuvent être très différentes de la moyenne nationale mais je pense que d'une manière générale à l'échelle d'une région ce qui est démontré ici doit pouvoir s'appliquer et cela vaut aussi pour la région ile de France à l'exception près des résidences secondaires ... et encore étant donné le nombre de résidences secondaires très importants des étrangers).

En conclusion l'excess de logements en France est un terreau fertile pour une chute des prix de l'immobilier dans les prochaines années. Chute qui n'a pas encore eu lieu depuis 2008 dans toutes les régions de France (Paris a été épargné par la spéculation des riches nationaux et internationaux du à l'accroissement des inégalités liée à cette crise elle même liée à l' abondance de création monnétaire et de taux d'intérets au planchers ... qui sont une première dans l'histoire pour une aussi longue pérdiode et une véritable bombe à retardement).

Il semble qu'une guerre des monnaies ait débuté dans le monde qui touche pour l'instant les divergents (notons que la livre était à 1,7 Euro/livre sterling en 2007 et n'est plus qu'à 1,2 actuellement soit 30 % de baisse, quand même ! et que le USD avant cette guerre des monnaies avaient comme j'avais pu vous le dire à un moment donné il y a quelques années , perdu jusque 30 % de sa valeur par rapport à un pannier de monnaie des pays du G20, depuis il s'est renforcé) et dont nous avons vu que cela avait pour effet de lancer une hausse des taux des banques centrales dans les pays concernés ... de 5,5 % à 12 % en Turquie par exemple .. imaginez que les taux des crédits montent en Europe sous l'effet d'un effondrement de l'Euro vs le USD et la GBP (l'Europe en stagnation alors que la croissance est à 3 % au USA et au UK) ... pensez à mon objectif 1 USD = 1 Euro, cela représenterait une chute de l'Euro de 25 % !

L'accroissement de 23 % du nombre de logement vacant depuis 2006 alors que le nombre de rèsidence principale n'a lui cru que de 8 % n'est pas bon signe pour un retour de la hausse des prix ... alors que la baisse à débuté en region parisiennes (en France la baisse est débutée depuis 2008) et dure depuis près de 2 ans désormais. De ce point de vu la situation est différente de 2006 / 2007 ... il y a en proportion plus de logements vacants qu'à cette période ... la baisse en région parisienne devrait donc avoir une toute autre allure que celle de 2008-2010.

Bonne fin de week end.

Bréhat

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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 01:49

Bonsoir,

Ci dessous les dernières stats émises cet am  en provenance de meiileursagents.com : Les pourcentages donnés sont une variatio trimestrielles : -2,3 % dans le 4ème arrondissement sur les 3 derniers mois c'est équivalent à - 9,2 % en annuel.

Vous vous rappelez que les notaire ont raportés des - 18 % du côté des champs élysées récemment :  Immobilier : des baisses de prix jusque 17,7 % sur un an autour des champs Elysées.

pour l"instant on nous parle d'une correction en pente douce .. vous allez voir les dégats.

Delanoe commence à pleurer car les recettes de la ville de Paris s"éffondre .. rappelez vous ce que je voua disait il y a quelques mois ici à ce sujet. Moins de transactions immobilières et des prix plus bas et cela fait moins de resspurces pour les communes et cela va vite très vite. Delanoe commence à gueuler sur son propre camp car il identifie la moindre rentrée à des fond de rééquilibrage de l'état moindres ... mais il ne doit pas tout dire encore, l'immobilier et la crise dans laquelle il entre va certainement avoir plus que sa part de résponsabilité dans le trou des budgets des communes de France.

Sans compter la chute des ventes de logements neufs : 90 000 cette année contre 115 000 en 2012 qui était déjà une année noire .. nous sommes loin des 500 000 logements neufs par ans voulu par tous les gouvernement (non pas pour loger les français car il y a 10 %  de logement vacants depuis que la France est France ) mais pour pour faire tourner l'industrie de la construction et faire entrer des ressources ... taxes notaires, ... bref 25 % de ce que cela devrait être pour maintenir tout cela à flot !!

Dire que le Président qui est à 15 % d'opinion positive dans les sondages ... et que l'on parle de dissolution de l'assemblée nationale (pas comme étant possible mais comme étant souhaitée par près de 40 % des français) ... c'est pas la joeie en ce moment 

Bonne nuit

Bréhat

 

 

Le prix du m2 des 20 arrondissements de Paris

Arrondissement Prix m2 moyen
appartement
Variation sur 3 mois
(du 1er août 2013 au 1er nov. 2013)
 
Paris 1er arrondissement 10 427 € / m² +0.5%
Paris 2ème arrondissement 9 273 € / m² -0.3%
Paris 3ème arrondissement 9 021 € / m² -2.9%
Paris 4ème arrondissement 10 692 € / m² -2.3%
Paris 5ème arrondissement 10 276 € / m² -1.3%
Paris 6ème arrondissement 12 757 € / m² -0.2%
Paris 7ème arrondissement 13 036 € / m² -0.9%
Paris 8ème arrondissement 9 760 € / m² -2.2%
Paris 9ème arrondissement 8 598 € / m² -0.9%
Paris 10ème arrondissement 6 947 € / m² -0.1%
Paris 11ème arrondissement 7 925 € / m² -1.1%
Paris 12ème arrondissement 7 861 € / m² -1.9%
Paris 13ème arrondissement 8 229 € / m² -1.2%
Paris 14ème arrondissement 8 719 € / m² -0.1%
Paris 15ème arrondissement 8 997 € / m² -1.1%
Paris 16ème arrondissement 9 916 € / m² -1.5%
Paris 17ème arrondissement 8 605 € / m² -1.3%
Paris 18ème arrondissement 7 447 € / m² +0.4%
Paris 19ème arrondissement 6 305 € / m² -1.5%
Paris 20ème arrondissement 6 559 € / m² -0.7%
Estimations de prix MeilleursAgents.com au 1er novembre 2013.
Plus d'informations
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30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 13:56

Bonjour,

Un point très rapide sur l"immobilier en région parisienne :

Des informations provenant de proches en banlieue ouest de Paris font état d'un très dur atterissage du côté des prix mais également des loyers.

A cergy, grosse ville nouvelle de près de 60 000 habitant, préfecture du Val D'oise (quand même) les agents immobiliers déplorent des baisses de loyer (hors charges) de 800 Euros à 750 Euros pour un T3 ... la faute à la trop forte abondance de ces produits suite à des constructions récentes de résidences neuves qui en sont bourrés de ces T3. Donc lorsque l'on nous raconte qu'il y a pénurie de logements, cela ne semble pas être le cas de tous les types et je pense que cela concerne la majorité des territoires.

Dans d'autres communes, c'est la même chose,  les prix stagent au mieux lors des changements de locataires ... les temps de vacances s'alongent et obligent les propriétaires à baisser leurs prix. Les locataires tournent plus également, puisque c'est un moyen de faire baisser son loyer et que aussi les conditions éconimiques les y obligent : optimiser son loyer en cherchant plus petit ou moins bien placé par exemple. C'est une tendance qui s'est enclenchée depuis plus d'un an et les effets se font désormais pleinement sentir.

Au niveau des achats, toujours à Cergy le marché est très terne, plus d'acheteurs ou presque en dehors des retraités qui ont un pactole à placer suite à la vente récente d'un bien, résidence principale en générale (ou résidence secondaire) mais qui, état d'esprit générationnel ne veulent pas louer.

Du coup, il semble se creer localement un marché à deux vitesses pour les appartements :

  • Les biens atypiques qui possèdent grande terrasse en dernier étage avec 3 chambres au moins ... les prix se maintiennent car là l'offre est plus faible que la demande (Retraités qui passent de pavillon à appartement pour optimiser leur patrimoine et les aider à vivre leur retraite avec le delta entre maison et appart, et aussi les familles avec 2 enfants ou plus)
  • Les autres biens (95 % des biens en fait vu que dans une ville nouvelle les biens en appartement sont à 75 % des T2 ou T3) connaissent des baisses de prix actuellement de près de plus de 17 % sur les douzes derniers mois. Exemple, un T3 atypique en dernier étage en plein centre avec grande terrasse a été vendu au bout de 12 mois àprès sa mise en ventre (à 270 000 Euros) à 225 000 Euros. Les biens "standard" cela est encore pire.

En ce qui concerne la France en général, dans les années à venir je ne serai pas étonné que l'état francais fasse comme l'état espagnol ... brader (comme Sarkho minitre des finance avait vendu une partie de l'or de la France à 300 USD l'once au plus bas quasiment vers 2003-2005, les états sont les plus mauvais gestionnaires possible en général) 25 % des ses biens immobilier pour faire entrer de l'argent ... d'après l'article ci joint ils vendent actuellement à -30 % sous les prix du marché, marché Espagnol qui a bien  déjà du s'effondrer de 50 % au moins depuis les plus haut de 2007. Cela vaut pour MAdrid par exemple.

http://www.lepoint.fr/agefi/l-etat-espagnol-met-en-vente-son-patrimoine-immobilier-pour-renflouer-ses-caisses-19-08-2013-1715215_371.php

On imagnine ce que cela donnerait à Paris ... je connais déjà la réponse ... aller voir mon dernier billet sur le sujet : Immobilier : des baisses de prix jusque 17,7 % sur un an autour des champs Elysées. la baisse ne fait que commencer et elle ne s'arrêtera pas tres vite comme en 2008 cette fois ... et l'état vendra au plus bas, comme il l'a toujours fait (cela sera alors un signe d'achat pour les 12 mois qui suivront).

Les demandes de permis de construire chutent (plus de 25 % encore récemment), les constructions neuves baissent sans discontinué depuis 2011 ... le nombre des transactions en général sont en chute libre ... le 

En attendant comme anticipé ce matin avant ouverture, le cac sort du triangle par le haut, voir mon billet pour plus de détail :  Point sur le CAC avant d'attaquer Novembre

Bonne journée,

Bréhat

 

 

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 08:44

Bonjour,

Ci joint un article de retape sur Bloomberg ce matin en première page ... pour l'immobilier à PAris ... pas cher pas cher messieurs les américains qui savaient pas quoi faire de votre argent.

http://www.bloomberg.com/news/2013-10-14/paris-luxury-property-lures-overseas-rich-as-french-flee-taxes.html

On y apprend que du côté des champs Elysées les prix ont baissé de près de 18 % sur un an ..qui disaient que si les prix baissaient cela ne concernerait pas certains quartiers huppés ... c'est tout le contraire et comme je l'ai toujours écrit, les endroits les plus chers sont appéles à baisser plus en % que tous les autres dans le dégonflement de la bulle immobilière. Et j'ai suivi le lien vers le site des notaires d'IDF que vous trouverez dans l'article et c'est vrai (il faut  cliquer et descendre jusqu'au bloc rouge qui jouxte les champs dans le 8ème arrondissement).

On y apprends également que les prix de ventes se négocient actuellement entre 15 et  20 % en dessous des prix affichés en agence. On parle là des biens de luxe mais je suis presque sur que c'est le cas pour tout type de bien (disons entre 5 et 15 % de marge de négo sur les prix affichés).

D'un autre côté la rélative baisse des taux d'intéret (ils remiontent un peu mais restent faible) et la hausse des loyers récentes militent pour une certaine prudence quand à la bulle immobilière actuelle et une stabilisation des prix voire légère  hausse des prix durant les 2 prochains trimestres ne me surprendraient pas outre mesure dans Paris, IDF et surtout province.

La prochaine remontée des taux, du fait de la crise de la dette des états souverains (on voit ce qui se passe aux USA) devraient par contre etre fatal à l'immobilier.

Pas vraiment le moment d'acheter à moins de vouloir passer pour le dernier des cons qui aura acheté au plus haut ou presque et se faire plumer et se retrouver en négative équity deux - trois ans plus tard.

D'autant que comme indiqué dans mon billet d'hier soir la tendance reste à la baisse des prix, la déflation  et même la dépréssion et cela n'est pas vraiment bon pour la hausse des prix immobilier.

Bonne journée,

Bréhat

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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 00:19

Bonsoir,

Les notaires ont publié leur bilan trimestriel pour le 1T 2013 :

http://www.paris.notaires.fr/sites/default/files/news/dossier_de_presse_t1_2013_1.pdf

Il en ressort que les prix à Paris sont revenus au niveau du 1T2012 et que la hausse de 2012 est désormais complétement annulée.

Les volumes de ventes sont en baisse de 27 % à Paris (31 % pour les logements neufs en comparant 1T2013 au 1T2012)

On note également que les prix dans le IV ème  arrondissement le plus cher de 2012 ont baissés de 11,5 % en 1 an, globalement ce sont les arrondissements les plus prestigieux qui baissent et ceux qui sont le moins prestigieux qui freinent la baisse sur Paris dans son ensemble. Les prix de l'immobilier baissent à Paris et comme prévu, ils baissent plus dans les quartiers les plus chers !

 

D'ailleurs un expert d'immobilier de prestige interviewé sur BFM rapportait la semaine passée que les prix avaient corrigés de 15 à 20 % déjà sur ce type de bien à Paris. Comme anticipé le 07/02, cela n'est nullement surprenant car les riches étrangers fuient notre pays :  La fuite des riches hors de France devrait précipiter la baisse des prix de l'immobilier. 

C'est la même chose à Londres, un exemple frappant celui du bien de prestige de la Famille Mittal près de St James Park qui est vendu 100 Millions de Livres après avoir été acheté 117 Millions de livres soit une baisse de 15 %

http://www.standard.co.uk/news/london/lakshmi-mittal-to-take-7m-loss-on-billionaires-row-property-8634209.html

La chute de loyers à Paris ne va pas arranger la chose loin de là :  Immobilier : les loyers baissent dans de nombreuses grandes villes de France dont Paris.

Pas le moment d'acheter à Paris alors que les impots fonciers montent que les impots locaux vont monter La fuite des riches hors de France devrait précipiter la baisse des prix de l'immobilier. et que les impots sur les plus values sont revus à la hausse et que pour la location, le chomage et la stagnation des salaires rend le risque locatif beaucoup trop important par rappport aux ultra faibles rendement générés.

Bonne nuit,

Bréhat

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 07:58

Bonjour,

Comme reporté dans cet article de la semaine passéee publié par boursorama, les loyers de nombreuses grandes villes francaises, incluant Paris, commencent à baisser.

http://www.boursorama.com/actualites/immobilier-ralentissement-de-la-hausse-des-loyers-9b51867ed4f2fef4906cc122f42ba137

Cela reflète la situation économique actuelle : hausse des prélèvements (impots et taxes en tout genres) pour augmenter les recettes de l'état et donc diminuer les deficits ... alors que dans le même temps les salaires stagnent et le chomage augmente et donc la pression déflationiste sur les salaires se fait grande, l'ensemble de ces deux phénomènes prenant en ciseaux les finances des ménages francais qui en 2012 ont vu leur pouvoir d'achat baissiser de près de 1 % ce qui ne s'était plus vu depuis 1984.

Le resultat est sans appel, les loyers commencent à baisser dans de nombreuses villes et notamment de nombreuses  grandes villes de France dont Paris (-1,3 % au 1er trimestre 2013, voir aussi mon cas personnel décrit plus bas pour vous donner une idée de la tendance actuelle) et jusque 4%.

Cette baisse à Paris est surprenante mais pouvait il en etre differement pour une ville qui se paye 100 % plus cher que les autres  2 autres plus grandes villes de France, Lyon et Marseilles ?

Cela va avoir les conséquences suivantes  :

  • Une baisse du taux de renouvellement des bails  ... si les loyers baissent les locataires vont se sentir le droit de ne renegocier leurs loyers à la baisse ou bien vont trouver un logement moins chers ailleurs, cela sera donc le chantage que les propriétaires bailleurs vont avoir à gerer. Les propriétaires qui ne suivront pas feront les frais de logement non loués pendant des mois, le temps qu'ils remettent leur logement à louer dans le marché soit en investissant pour rénover soit en baissant le loyer et parfois les deux (voir exemples pris dans mon entourage décrits plus bas) 
  • Renforcer la chute des prix de l'immobilier  ... car avec des loyers en baisse les rendements sont en baisse à prix de l'immobilier en baisse.
  • Une progression de la tendance déflationiste  même qui a gagné l'Europe en avril : deux pays de la zone Euro sont en déflation : La Grèce et Le Portugal (fevrier inflation en baisse mais légèrement positive en mars et avril) mais aussi la Suiisse et la Suède, qui sont en déflation nette depuis 2012, l'Europe est contaminée à l'Est et à L'Ouest, au centre et au Nord ... cela va continuer de se propager.
  • Une augmentation des crédits immobiliers faisant défauts ... car de nombreux investisseurs auront augmenté leurs frais et verront des trous (mois de logements innocupés) et de baisse de loyer, la conséquence sera une augmentation de la probabilité de défaut des banques et dont du risque systémique.

Dans mon entourage proche, je note que :

  • Sur un cas en province : appartement récent en plein centre ville d'une ville moyenne. Baisse de loyer de 10 % après plusieurs mois de  bien innocupé et des travaux de décoration pour remettre à propre et de sol (parquet vs moquette dans chambre) pour satisfaire le nouveau locataire (et donc trouver un nouveau locataire).
  • Sur un cas  dans le 4ème à Paris : travaux de remise à propre complet d'un  apparatment et baisse légère du loyer tout cela pour sécuriser un nouveau locataire et éviter des mois de recherche infructueuses.
  • Sur un cas en banlieue Parisienne ouest pas très loin de Paris : baisse de loyer de 5% et travaux de remise en état des sanitaires. Plusieurs mois sans locataires.
  • Mon cas personnel, ma femme et moi avaons débuté les recherches d'un logement à louer dans Paris. Objectif lointain : été 2014 mais on souhaite se faire une bonne idée du marché d'ici là. Après discussion avec quelques agents immobiliers il semble qu'il existe clairtement une possibilité de négocier pour les grands appartement en ce moment (nous cherchons un 5 pièces de taille honete) car les ménages gagnant assez d'argent pour louer des 5 pièces à Paris se font de plus en plus rares. Les marges de négotiations à la baisse des loyers pour ce ce genre d'appartement semblent être clairement de 5 à 10 % en ce moment. Pour mémoire nous sommes propriétaire de notre résidence principale en France, en Banlieue parisienne  et Locataire à Londres où je travaille (Je vous rappele que j'ai pu négoicier, début 2013, environ 10 % de baisse sur mon loyer à Londres). Nous ne souhaitons pas acheter à Paris ni aujourd"hui, ni en 2014 car nous pensons que le marché de l'immobilier n'aura pas terminé sa chute loin de là. Comme évoqué dans de nombreux articles , je pense encore que le marché pourrait chuter de 50 % vs les prix de 2008 ... (donc plus que 50 % pour Paris ves les prix de mi 2012) d'ici 2020 environ (ce scénario correspond à une déflation de 2 à 3 ans qui débuterait cette année et une stagflation qui suivrait).
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