Le portugal à l'agonie. Le FMI aussi est appelé au secours ! A qui le tour !

Re bonjour,

Finalement après la Grèce 110 Milliards d'aide en mai 2010 , l'Irlande 85 Milliards d'aide en décembre 2010... le Portugal se résigne à demander 80 Milliards d'aide au FMI et à l'Europe.

Le 4ème plan de rigueur que l'opposition à rejetée dernièrement, sera négocié entre les différentes forces pouvant prétendre à gagner le pouvoir le 05/06, le FMI et l'Europe (expert de la BCE).

Je suppose que comme l'Irlande et la Grèce, les efforts de rigueurs demandés en contrepartie de l'aide seront très importants mettants à genoux le peuple portugais qui va devoir accepter :

• plus de baisse de salaire des fonctionnaires,
• plus de hausse d'impots, TVA en tête,
• moins de droit à la retraite,
• des budgets publics sévèrement amputés,
• la vente des biens de l'état créant sa disparition finale aux profits d'intéret privés.

En quelque sorte une coupe réglée pour sauver qui ... les créanciers imprudents ... à commencer par les banques espagnoles exposées à pas moins de 108 Milliards d'euros à la dette portugaise. Au bénéfice de qui ? du capitalisme sauvage et de la finance mondiale ... sans peur et sans scrupules ... également sans aucune morale.

http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=6e77c63fecbc8358b1af23643336052b

Pourtant, le prochain sur la liste risque d'être l'Espagne ... à moins que cela ne soit  l'Italie ... et au rythme  où vont les choses.

De bien plus gros morceaux qui si ils devaient effectivement commencer à faillir sous la pression des spéculateurs pourraient bien cette fois faire rentrer les marchés dans une chute abyssale !

Au rythme où les choses vont l'Espagne pourrait tomber dans quelques mois disons au cours de cet été ... vers septembre  ?

Soit l'Europe fera un grand pas vers plus d'intégration de gouvernance et fiscale à ce moment là et l'Europe survivra, soit cela ne sera pas le cas et le risque de dislocation se fera alors jour !

Il n'y a rien qui permette d'être optimiste en ce qui concerne l'Espagne pour qui de très très nombreux indicateurs économiques sont au rouge vif !

Ce qui est le plus certains dans le jeu des dominos c'est qu'il se termine une fois que tous soient tombés les uns après les autres ... le domino Portugal tombé, le domino Espagnol ne devrait pas rester debout jusque la fin de cette année 2011.

Bréhat

Comments

[Chausey]

Oups une belle faute pour finir : temps qui courent (avec 1 r bien sûr)

[Chausey]

Bon dimanche Loïc,

Oui bien d'accord, on a créé un biais désastreux en sauvant les banques (ce qu'il fallait faire) en ne ruinant pas leurs actionnaires, fautifs de n'avoir pas rempli leur fonction de contrôle et
d'orientation de la gestion de ces établissements
Ce biais a été entretenu et amplifié en sauvant les Etats (ce qu'il faut faire) sans demander aucune contribution aux créanciers imprudents

Maintenant on se trouve sans argument autre que celui de l'impasse pour exiger des peuples qu'ils contribuent (ce qui est bien le moins) au rétablissement des finances publiques dégradées avec leur
concours, et en application de leurs nombreux choix de consommation en tout genre (excès de biens importés, achats d'impulsion en masse, quantité systématiquement privilégiée sur qualité, crédit
facile, arrosage de prestations sociales, niches fiscales de convenance...etc) réaffirmés jour après jour par leurs votes et leurs dépenses

Comment justifier que les contribuables et les administrés vont devoir être les seuls à payer leur écot, et en plus devoir porter le fardeau de la dette des autres !
Un excès collectif, ça se purge collectivement, on enracine là trop légèrement les ferments de désordres à venir, tôt ou tard, c'est bien préoccupant (et tellement inutile)

Sur la suite des évènements, tu l'évoques à peine, mais je crois que la compétition est ouverte entre l'Espagne et l'Italie, c'est à qui fera défaut le premier ? (cf notamment le rattrapage des
taux sur dette italienne versus dette espagnole)
Or ce n'est pas neutre du tout, pour la France en particulier, et la zone euro en général : le défaut de l'Espagne est à peu près "provisionné" par l'Europe et le FMI, les fonds déjà "décidés"
suffiront ou pourront être complétés, la dette étant bien répartie en Europe et l'Allemagne étant intéressée autant que les autres

Pour l'Italie (et aussi en passant la Belgique), seule la France est réellement impliquée (+de400 milliards pour l'Italie et +de250 milliards pour la Belgique dixit la BRI) alors que le solde de
l'Allemagne est... négatif ! Comme l'Italie reste un concurrent de l'Allemagne (pays exportateurs) et que le solde de l'Allemagne avec la France est nul (ce sont les anglo-saxons qui financent
notre dette à 80%), on voit mal quels arguments autres que politiques pourraient conduire les allemands à venir à notre secours à tous, et vu le montant astronomique à décaisser !

Le défaut de l'Italie (inévitable à mon avis) est celui que l'on doit craindre avant tout en Europe, car il entrainera des conséquences majeures et fondamentales pour la France, la zone euro,
l'Europe

Craindre et donc anticiper en prenant des forces tant que l'on peut, et en diversifiant ses avoirs (supports, devises), pour le reste hélàs on ne peut que constater les dégâts, comme tu le fais si
bien

Merci de ton aide si précieuse par les temps qui courrent

Et une excellente semaine à notre petite communauté